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Les risques de blessure en phase de reprise...

 

Pour éviter cela ... 

Clin d'oeil

Soigner, c’est prévenir


Soigner, c’est prévenir ! Mais combien d’entre vous, d’entre nous sont repartis pied au plancher, fleur au fusil et mors aux dents dans une nouvelle saison de sport, sans forcément prendre toutes les précautions ?… Aussi sûr que certains avaient préparé leur peau aux UV du soleil avant d’aller se relaxer sur nos plages cet été, il importe tout autant de réhabituer son corps à l’effort, sous peine de se faire parfois vraiment mal !


Quelques-uns des 4000 et quelque licenciés que vous êtes ont continué à entretenir une certaine condition physique durant l’été, que ce soit de manière classique ou, par exmple, au travers de la pratique d’une activité estivale. Mais la majorité d’entre vous - ne mentez-pas, on le sait car on est tous pareils ! -, a vaqué à des occupations beaucoup moins éreintantes, qui plus est en cet été de canicule.
Rassurez-vous, notre intention n’est pas de vous intenter un quelconque procès, simplement de vous aider à repartir du meilleur pied possible dans cette nouvelle saison sportive, et que celle-ci se passe sans souci.
Et pour cela, nous avons fait appel aux conseils avisés de Emmanuel Denis, kinésithérapeute de son état.
Emmanuel évoque ainsi en préambule les différentes pathologies plus couramment observées quand sonne la cloche de la rentrée. « On distingue les lésions musculaires les plus simples et bénignes, et celles présentant une vraie atteinte anatomique. »
Dans la première catégorie, on retrouve dans l’ordre de gravité (serait-on tenté de dire) les courbatures, les contractures et les crampes. Les courbatures sont quasi-normales en situation de reprise. « Elles résultent d’un surentraînement musculaire, d’une fatigue des muscles, se manifestent 24 à 48 heures après l’effort et s’estompent en quelques jours. »
Une contracture renvoie pour sa part une douleur très précise à un endroit. « Ce sont en fait des petits faisceaux musculaires, voire un muscle, qui demeurent contractés. »
La crampe quant à elle résulte d’un muscle resté en contraction sur un effort trop important. « Elle est très douloureuse. Normalement, l’on ne devrait pas trop être sujet aux crampes en période de reprise. La crampe est normalement en effet la résultante d’un effort sub-maximal, que l’on n’est pas censé faire en début d’année mais davantage en cours de saison. Malgré tout, une mauvaise hygiène, une mauvaise hydratation et un effort mal géré, voilà autant de raisons pouvant amener ce genre de pathologie. »


Trois grands principes

Du côté des pathologies présentant une réelle lésion anatomique, on retrouve le claquage, terme générique et usité à toutes les sauces pour désigner en réalité une élongation, une déchirure musculaire, une rupture voire une désinsertion totale du muscle. « Un muscle est constitué de tous petits faisceaux. Une élongation correspond à une petite déchirure de quelques-uns de ces faisceaux. Une déchirure est une rupture d’un groupe de faisceaux. Une rupture peut quant à elle aller d’une ‘simple’ encoche musculaire à une désinsertion totale du muscle. »

Des pathologies qui résultent d’un effort brusque et trop important, « et que l’on note en plus grande quantité en début d’année, en particulier chez des sujets plus âgés comme les vétérans qui reprennent parfois un peu fort ».
L’une des blessures observées - certes tout au long d’une saison sportive mais aussi en début d’année - est l’entorse. « Davantage de la cheville que du genou en cette période. En fait, on est moins entraîné, on est moins habitué à gérer l’effort, à gérer son corps dans cet effort, moins attentif également. »

Pain-confiture plutôt que pain au chocolat !

Et Emmanuel Denis d’énoncer trois grands principes fondamentaux pour diminuer, sinon à coup sûr, du moins dans la limite du possible, les risques de blessure en période de reprise d’entraînement : « une reprise progressive, un bon échauffement avant l’entraînement, des étirements avant et après l’entraînement ».
La notion de progression dans l’effort est « surtout importante pour ceux qui n’ont pas d’entraîneur. Dans les autres cas, les éducateurs savent analyser et préparer les reprises pour éviter précisément ces risques de blessure. L’échauffement est également très important pour habituer progressivement son corps. Enfin, de bons étirements vous permettront entre autre d’être moins sujet aux courbatures ».
Ces règles de base énoncées, il importe (presque) tout autant d’avoir une bonne hygiène alimentaire et une bonne hydratation, « ce dernier point permettant d’amoindrir le risque de crampe ».
L’idéal est de manger trois heures avant un entraînement. « Maintenant, il vaut tout de même mieux avaler quelque chose une heure avant l’entraînement et risquer quelques ballonnements, que partir s’entraîner le ventre vide et aller à l’hypoglycémie. »

Boire avant d’avoir soif !

En outre, il ne s’agit de manger n’importe quoi, n’importe comment. Ainsi, mélanger sucres rapides et sucres lents permet de maintenir un certain effort sur une plus longue durée. Genre « pain et confiture, le pain pour les sucres lents et la confiture pour les sucres rapides. C’est beaucoup mieux par exemple qu’un pain au chocolat, beaucoup plus gras. Une barre de céréale, une banane sont très bien aussi avant un entraînement. Et un fruit, style orange, parfait au milieu d’un match ou d’un entraînement car très riche en fructose ».
Côté hydratation, le sportif doit savoir que la sensation de soif arrive trop tardivement. Aussi, boire de l’eau avant, pendant (0,5 à 1 litre/heure pour limiter l’effet coup de barre et par là-même la blessure) et après l’entraînement est recommandé. Les athlètes de haut niveau (et les autres) pourront opter pour « les boissons énergétiques dites isotoniques, qui contiennent une eau à la même salinité que celle présente dans le corps humain et, de fait, qui passent beaucoup mieux que de l’eau plate ». En revanche, évitez « le coca, trop riche en sucre et très acide - ce qui peut entraîner des troubles gastriques -, qui sera en revanche beaucoup plus efficace en récupération », ou encore la bière, qui présente « un effet diurétique » en totale opposition avec la notion d’hydratation.
Au travers de ces quelques conseils, loin de nous l’idée de nous poser en des donneurs de leçons. Simplement, en faisant attention, en essayant de suivre les principes énoncés par Emmanuel Denis, peut-être éviterez-vous des petits désagréments qui pourraient vous conduire tout droit… à son cabinet.

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