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FINALE COUPE PICHONNAT : EGLANTINE - BOURGES 18

 

Le dernier après-match de la saison 2010-2011

 

FINALE DE COUPE PICHONNAT

EV / Bourges 18 (2-3)

On évoluait dans un 5-3-2 (modulable en 3-5-2 lorsqu’on avait le ballon) mis en place la semaine à l’entraînement.

Les cinq postes défensifs étaient occupés par Cédric à droite, Jérémy T. à gauche, Malick et Adrien dans l’axe, suppléés par Karim, décroché ; Morgan était placé juste devant sa défense en 6 ; Damien C. et Eymeric étaient milieux relayeurs ; Renaud et José étaient aux avants-postes.

Sur le banc se trouvaient Florentin (entré en jeu à la 55e), Quentin (entré en jeu à la 65e), Damien A. (entré en jeu 85e), Guillaume et Jérémy M-B (non entrés en jeu).

 

Le premier quart d’heure était conforme à la stratégie mise en place et adoptée par les joueurs : un gros bloc défensif avec un axe renforcé car beaucoup trop vulnérable ces dernières semaines,  un bloc équipe compact et généreux, une volonté de récupérer le ballon pas trop bas et de le tenir.

Malheureusement, un penalty assez sévère était sifflé au quart d’heure de jeu : heureusement, Thomas le stoppait remarquablement !

A ce moment, on pense tout bas : c’est notre jour, on va la ramener cette coupe !!!

La suite du match nous conforte dans notre espérance farouche : on laisse la maîtrise du jeu au Bourges 18 mais on est solides à la récupération et défensivement, bien organisés… Finalement, on concède très peu d’occasions nettes à notre adversaire même si l’on sent qu’on commence déjà à reculer un peu et à moins bien tenir le ballon après la demi-heure de jeu.

C’est alors que Karim réussit un coup-franc somptueux, des trente mètres, qui termine en pleine lucarne du but de Sautereau (1-0, 35e).

Les gars se serrent les coudes encore dix minutes pour conserver cet avantage jusqu’à la pause.

Le message à la mi-temps est bien compris de tous : il faut continuer de faire bloc, ne pas trop reculer et ne pas prendre de but d’entrée. Finalement, on est dans la même position qu’avant le coup d’envoi mais avec un gros regain de confiance en nous et un but d’avance appréciable.

Le scénario idéal se poursuit et José pousse l’adversaire à la faute et profite de l’offrande grâce à sa vitesse : 2-0 (53e). Un hold-up ? Pas très loin mais on s’en moque à ce moment-là : "après tout, une finale n’est belle que lorsqu’on la gagne", a déclaré, à juste titre, avant le match, Eric Andrade, l’entraîneur du B 18, bien connu à Vierzon.

Que faire à ce moment-là de la partie, juste avant l’heure de jeu ? Renforcer le milieu et repasser à un système un peu plus classique, un 4-2-3-1 pour moins subir et être plus présent au milieu et dans la fermeture des couloirs ? J’y pense bien mais je choisis de conserver notre système, notre plan de jeu et notre ligne de conduite qui fonctionnent à merveille depuis le début du match.

Le chrono tourne, Bourges domine toujours certes mais sans se montrer extrêmement dangereux. A la 70e, je décide de faire rentrer Damien Alves pour mieux tenir le ballon. L’accélération des événements ne va pas m’en laisser le temps.

Déjà, j’ai dû faire sortir José qui avait une douleur au mollet et des crampes dès la première période (la preuve qu’il n’était pas au top physiquement, loin s’en faut). Pour une défense de Bourges pas très souveraine, ça fait un poison potentiel en moins !

Puis d’autres joueurs commençaient à donner des signes de faiblesse sur le plan physique comme Eymeric, Morgan et surtout Malick que je fus obligé de sortir pour un coup au mollet qui avait provoqué des crampes (70e).

Entre temps, j’avais fais rentrer Florentin à la place de Jérémy qu’on trouvait moins à l’aise en début de seconde période. La sortie de Malick a été déterminante selon moi. Elle a désorganisé notre défense. Jérémy a été obligé de reprendre sa place à gauche et Florentin de glisser dans l’axe, à côté d’Adrien.

Conjugués à la rentrée en jeu de Saurin (le n° 14 de Bourges) qui nous a fait très mal, nous allons alors vivre un calvaire de quatre minutes. Trois buts encaissés en quatre minutes. Sur le banc, ça va trop vite, impossible ou presque de réagir ou de recadrer (72e- 76e). Sur les trois buts, une défense qui ne protège ni son but ni son gardien (deux buts sur trois sur des deuxièmes ballons, suite à des frappes repoussées des poings par Thomas). La défense et le flanc gauche en particulier ont totalement pris l’eau, peu aidés par les milieux et les joueurs offensifs qui ne faisaient plus le premier rideau.

C’est un ensemble de petits détails, de petits ingrédients qu’on maîtrisait jusqu’alors et qui nous ont échappés totalement pendant quatre minutes, faisant complètement basculer le match. Et même si la victoire de Bourges n’est pas du tout illogique tant ils ont eu la maîtrise du jeu et du ballon, le scénario, digne d’une pièce dramatique, est tellement cruel qu’on est tous abattus.

Sonné, je mets d’ailleurs plusieurs minutes à réorganiser l’équipe pour tenter d’arracher le nul. Pendant les dix dernières minutes, on repasse à quatre derrière avec Malick qui rentre de nouveau en jeu, un milieu en losange (Morgan, Karim et Damien C. en relayeurs, Eymeric puis Damien A. en 10) et deux attaquants (Renaud ou José et Quentin).

C’est désordonné mais on pousse. Certains joueurs ne comprennent pas qu’on n’a plus rien à perdre et qu’il ne faut pas hésiter à se jeter à l’abordage.

Nous trouvons alors les ressources pour nous créer deux balles d’égalisation : une tête manquée d’Eymeric, quasiment seul à six mètres du but, sur un bon centre de Renaud et une sortie plein axe de Sautereau qui a devancé Renaud de justesse sur un ballon en profondeur…

Voilà, après ça, on peut tout dire et tout écrire, refaire le match ou tout critiquer comme certains grands connaisseurs n’ont pas dû manquer de le faire !!! D’ailleurs, plutôt que de grandes analyses depuis les tribunes, notre groupe aurait préféré davantage d’encouragements qu’il méritait sur le match.

Mais bon, on est passé à un cheveu du sacre alors que beaucoup nous voyaient sombrer.

On a montré une énorme volonté et une vraie solidarité, visibles plusieurs heures avant le coup d’envoi. Avec le même état d’esprit durant toute la saison, l’équipe aurait terminé dans les trois premiers de la seconde phase en DHR et aurait donc bataillé pour la montée en DH, j’en suis persuadé. Dommage que les egos des uns ou des autres aient trop pris le pas sur le collectif, cette saison.

Avec un peu plus de rigueur, de motivation, de sérieux et de sacrifices, les petits détails qui nous ont manqué en fin de match auraient été en notre faveur.

Il faut se servir de cette expérience rageante pour progresser, retenir les beaux moments de cette finale (la joie collective après nos deux buts par exemple, l’avant-match dans les vestiaires où on sentait que tout le monde était mobilisé sur le même objectif, le fair-play impeccable des deux équipes) et tout mettre en œuvre pour s’offrir une revanche la saison prochaine !!!

 

R.T.

Texte: Renaud TAUZIN, Photos et mises en page: MR

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